Comment quitter son emploi pour se lancer en tant qu’auto-entrepreneur : tout ce qu’il faut savoir en 2024

By Rédaction demarches.online

Vous rêvez de quitter votre emploi pour vous lancer en tant qu’auto-entrepreneur en 2024 ? Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir pour faire le grand saut vers l’entrepreneuriat avec succès. Suivez nos conseils pour vous préparer au mieux à cette transition professionnelle et réaliser votre projet entrepreneurial !

Les raisons de quitter son emploi pour devenir auto-entrepreneur

De plus en plus de salariés souhaitent se lancer en tant qu’auto-entrepreneurs pour diverses raisons. Que ce soit pour rechercher plus d’indépendance, suivre leur passion ou saisir une opportunité de marché, l’envie de créer une micro-entreprise est souvent motivée par une volonté de changement. Cette décision, bien que risquée, peut permettre d’atteindre un épanouissement professionnel et personnel.

Quand la démission est-elle légitime ?

Les salariés en CDI peuvent démissionner pour devenir auto-entrepreneurs tout en bénéficiant des allocations chômage, à condition que la démission soit jugée légitime. Cela inclut un projet de création d’entreprise réaliste et sérieux. Cependant, les salariés en CDD doivent plutôt envisager une rupture anticipée amiable avec leur employeur.

Conditions pour bénéficier des allocations chômage

  • Être salarié en CDI du secteur privé, à temps complet ou partiel.
  • Avoir travaillé au moins 5 ans sans interruption (soit 1300 jours dans les 60 mois précédant la démission).
  • Présenter un projet réel et sérieux de création d’une auto-entreprise.

Les étapes de la démission

Le salarié doit informer son employeur de sa volonté de démissionner, idéalement par lettre de démission pour éviter tout litige. Un délai de préavis doit être respecté, qui varie en fonction de l’ancienneté et de la profession. Toutefois, l’employeur peut choisir de réduire ce préavis ou de dispenser totalement le salarié.

Création d’une auto-entreprise

Depuis le 1er janvier 2023, les démarches de création d’une auto-entreprise se font en ligne via le site du Guichet unique. Les formalités sont allégées, notamment en comparaison avec la création d’une société. Une fois le début d’activité déclaré, l’auto-entrepreneur recevra son numéro de Siret et une notification d’affiliation.

Les aides disponibles

Plusieurs dispositifs d’aide peuvent accompagner le salarié qui se lance en tant qu’auto-entrepreneur :

L’ARCE

Cette aide versée par France Travail permet de recevoir un capital équivalent à 60 % des droits à l’ARE. Elle est disponible pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise.

L’ACRE

Elle offre une exonération partielle ou totale des charges sociales pendant 12 mois. Il faut remplir certaines conditions, comme créer ou reprendre une entreprise sous forme de société ou d’entreprise individuelle et exercer un contrôle effectif sur l’entreprise.

Le NACRE

Cette aide, gérée depuis 2017 par les régions, est destinée au montage du projet et à son suivi pendant trois ans. Elle nécessite une demande auprès d’un organisme associé à l’État et à la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Alternatives à la démission

Le congé pour création d’entreprise

Les salariés avec au moins 24 mois d’ancienneté peuvent demander un congé pour création ou reprise d’entreprise. Cette période, d’un an renouvelable, permet de se consacrer à son projet sans perdre son emploi.

Projet entrepreneurial en dehors du temps de travail

Créer une entreprise sans quitter son emploi actuel est possible si le contrat de travail ne contient pas de clause d’exclusivité et que l’activité ne concurrence pas celle de l’employeur.

Travailler à temps partiel

Passer à un emploi à temps partiel peut libérer du temps pour le projet entrepreneurial. Une modification du contrat de travail doit être négociée avec l’employeur.

Négocier une rupture conventionnelle

Une alternative à la démission est de négocier une rupture conventionnelle avec l’employeur, permettant au salarié de bénéficier d’une indemnité et de l’accès aux allocations chômage et à l’ACRE.

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